Il existe trois voies pour ce faire :
Investir directement en qualité dinvestisseur particulier étranger
Certains investisseurs étrangers achètent directement des biens immobiliers en Chine, sans passer par une entité juridique distincte présente sur le territoire chinois. En dautres mots, ces investisseurs-individus achètent des biens et les revendent un peu plus tard quand les biens ont pris de la valeur ces opérations représentent environ 10 md de USD entrés sur le marché ces dernières années. Ces opérations ne sont pas vues dun bon oeil par le gouvernement qui considère quelles nuisent au sain développement du secteur ni par les média et les habitants qui accusent ces opérations de spéculation de la hausse du prix de limmobilier. Le gouvernement est également sensible aux pertes de rentrées fiscales que de telles opérations représentent.
Etre actionnaire dans une entité chinoise
Une autre alternative est dêtre actionnaire, de sassocier à un constructeur chinois local réputé.
Simplanter
Deux options se présentent alors.
Linvestisseur étranger pourra simplanter sous forme de WFOE dans le secteur du développement immobilier, du management immobilier, de la vente ou encore du courtage immobilier ou décider de monter une Joint Venture avec un promoteur local. On estime que ce sont environ 6md USD qui sont ainsi entrés en Chine ces dernières années et cest loption préférée du gouvernement chinois.
Les investissements opérés par des investisseurs étrangers dans le secteur de limmobilier obéissent à de nouvelles règles juridiques. Le gouvernement a adopté la Circulaire Jianzhufang 2006, Opinions and Regulating the Entry into and Administration of Foreign Investment in Real Estate Market, plus connue sous le nom de Circulaire No. 171 publiée le 24 juillet 2006. En vertu de ce texte, les investisseurs étrangers souhaitant investir dans le secteur immobilier ont pour obligation détablir une entité juridique sur le territoire chinois. Ce qui peut prendre la forme dune Joint Venture avec un partenaire chinois possédant une licence dactivité dans ce domaine ou dune WFOE.
Le choix du véhicule juridique approprié dépendra des opérations de développement que linvestisseur souhaite poursuivre. Sil sagit de « développement et de construction de résidences ordinaires », secteur encouragé par le Catalogue des Investissements étrangers, il sera alors possible denvisager une WFOE. Si, en revanche, il sagit de construction et de développement dhôtel dun certain standing, de villas, dimmeubles pour bureaux de standing, et de centres dexposition internationaux » et de « développement et daménagement de terrains » de telles opérations tombent sous le coup des activités restreintes et il sera nécessaire de sassocier à un partenaire chinois et dopter pour une Joint Venture.
Les investisseurs étrangers doivent prouver leur bonne santé financière et ceux dont le passé est trouble pourront se voir refuser laccès au marché. Cette mesure est loin dêtre disproportionnée. Mais, les critères dévaluation peuvent changer dune région à une autre. Enfin, les autorités locales ne peuvent offrir de nouveaux avantages aux investisseurs étrangers et tout avantage accordé illégal devra être corrigé.
Les nouvelles dispositions adoptées nautorisent pas les clause attribuant un
« revenu fixe » dans les statuts de lentreprise comme dans le contrat de Joint Venture. Linfluence de cette disposition sest déjà faite sentir et a eu un impact sur un certain nombre de projets en Chine réduisant considérablement lattrait des parts offrant de tels revenus fixes. En vertu dune autre disposition encore, les investisseurs étrangers acquérant partie du capital dune compagnie immobilière chinoise, devront apporter la somme en une fois sans avoir recours à des fonds empruntés.
Concernant les WFOE dans le secteur immobilier. Il faudra respecter des seuils en termes de capital minimum. Lorsque linvestissement total est inférieur à 10m USD, la WFOE devra être capitalisée à hauteur dau moins 50 à 70 % du coût estimé de linvestissement immobilier. Le seuil est de 50% lorsque les investissements sont plus importants. De plus, tant que le capital minimum na pas été apporté, les banques chinoises ne sont pas autorisées à accorder des prêts en RMB. Mais, et en dépit de la réglementation applicable, il est fort probable que les entreprises pour contourner ces restrictions établiront des structures alternatives.
Accès au marché de limmobilier chinois, quels obstacles ?
Reproduit avec l’aimable autorisation de China Briefing magazine
Pour en savoir plus, l’étude complète est disponible (après inscription gratuite) sur le site China Briefing avec d’autres archives
Pour plus d’informations sur le droit en Chine et les questions fiscales ou pour obtenir des conseils dans ce domaine veuillez contacter info@dezshira.com