Les niveaux des salaires ont été calculés en réunissant 14 professions différentes, après déduction des taxes et de la sécurité sociale. Prenant New York comme le point de référence situé à 100, les ratios indiquent que les professionnels en Chine gagnent une moyenne de 15 % du salaire leurs homologues New-yorkais, pendant qu’en Inde le ratio est juste au dessus de 7%. Cela montre que les professionnels indiens gagnent 50% de moins que leurs homologues chinois et environ 93% moins que la moyenne des professionnels basés à New York. Comme prévu, le premier tiers des villes asiatiques que sont Hong Kong, Séoul, Singapour et Taipei se sont toutes positionnées en évidence et nous nous attendons à ce que la marge se réduise avec New York. Kuala Lumpur se développe rapidement comme plateforme asiatique. Les prix à Kuala Lumpur sont généralement toujours de bon rapport qualité/prix, mais sont maintenant devant les autres villes d’Asie du Sud Est.

Encore une fois, les données concernant le taux horaire chinois montre que le niveau des professionnels est le double de ceux d’Inde dans les villes principales. La raison tient dans le fait que la population chinoise est vieillissante, alors que l’Inde connaît un babyboom, ayant beaucoup de jeunes entrant sur le marché du travail. Les minimums salariaux en Chine sont aussi plus contrôlés qu’en Inde. Les principales villes asiatiques internationales continuent de dominer la région en terme de coût.

Les payements obligatoires de protection sociale aux employés et le niveau de l’impôt sur le revenu ont augmenté et sont en quelque sorte disproportionnés par rapport aux allocations gouvernementales reçues actuellement. Les contributions à la sécurité sociale indienne est beaucoup moins élevée, et bien qu’il soit prévu qu’elles augmentent, la pression politique semble vouloir les conserver ainsi pour quelques temps. Les chiffres chinois, eux, devraient continuer à grimper, alors que le pays commence à économiser pour les retraites et les besoins sont de plus en plus grands pour les soins médicaux. À l’exception de la Chine et de la Corée, le reste de l’Asie représente un bon investissement en terme de mettre l’argent directement dans la poche du travailleur.

Alors que les travailleurs en col blanc travaillent de longues heures dans les centres régionaux que sont Hong Kong et Séoul, ce sont les employés en Inde et au Vietnam qui semblent travailler le plus. Cela est partiellement attribué à la faiblesse de la législation pour ce qui est des heures de travail. Les conséquences d’un resserrement des lois sur le travail en Chine ont vu les travailleurs se rapprocher d’un taux horaire proche du niveau américain, et ce en raison d’une application plus stricte du code du travail et des conditions légales régissant les heures supplémentaires. Les employés de Shanghai sont ceux qui passent le moins de temps au travail par ans, et une heure complète de moins par jours que leurs collègues hongkongais.

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Achat et dépenses en Asie

Reproduit avec l’aimable autorisation de China Briefing magazine

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