L’émergence de cette nation a entraîné dans son sillage d’autres économies asiatiques et, par conséquence, ce qui a été très largement observé comme un scénario chinois, ces 10 dernières années, se propage maintenant à toute l’Asie. L’émergence de ces autres économies a aussi eu une influence sur d’autres domaines et, la Chine devenant plus puissante, les besoins du pays ont aussi évolué. Certains de ces besoins sont de même influencés par ses voisins, parallèlement le rôle de l’ASEAN a considérablement changé. L’organisation aide maintenant les nations membres à se tracer un chemin qui utilisera au mieux leurs forces pour mieux s’adapter aux développements de la région. Les positions de la Chine comme de l’Inde, deux géants à côté l’un de l’autre, sont un exemple caractéristique : ils peuvent soit rivaliser et se neutraliser mutuellement, soit trouver un moyen de compléter les aptitudes de l’un et de l’autre ainsi que leur développement économique.

La Chine a elle même beaucoup changé ces derniers 18 mois, et subit actuellement une période de transition de la politique fiscale, ce qui n’était pas arrivé depuis 15 ans. Cette période change le type d’investissements et les opportunités dont le pays a besoin. Mise au ban par la crise financière internationale comme ayant une économie déséquilibrée, la Chine doit maintenant changer et arrêter de mettre l’accent sur le marché international et la confection bon marché pour enfin développer son immense marché intérieur. Elle a été rattrapée par le vieil adage économique qui dit qu’on ne peut avoir un marché extérieur florissant sans un marché intérieur florissant. Le modèle de campagnes d’exportations à bas prix de produits manufacturés qu’a mené l’économie chinoise ces quinze dernières années se voit remplacé par une version plus équilibre qui se concentre plus sur l’augmentation de la chaîne de valeur et une ouverture de son marché intérieur de plus d’un milliard de consommateurs. Le modèle fiscal chinois, en bref, est réévalué et nécessitera du temps pour ce faire.

Ces changements vont avoir des conséquences sur le type d’investissements étrangers ainsi que sur les investisseurs étrangers maintenant adéquats au marché chinois. Certains qui sont présent depuis longtemps trouvent que les avantages à rester ont diminué tandis que d’autres considèrent que les opportunités offertes par le marché intérieur ont évolué. Dans le même temps, la plupart se rendent compte que, pour la première fois, la Chine leur offre une chance réelle pour eux de vendre au marché intérieur. Une chose est sure ; l’industrie d’export bon marché, avec de hautes concentrations de main d’oeuvre et de bas salaires, est en train d’être poussés hors des opportunités chinoises. L’Inde, le Vietnam et ailleurs en Asie saisissent maintenant ce filon, alors qu’ils commencent à projeter de sortir leur main d’oeuvre émergente de la pauvreté tel que l’a fait la Chine. La Chine se transforme de plus en plus en une destination favorable à la valeur ajoutée, à la R&D et aux services. Ce changement, allié à la hausse de la consommation intérieure au coeur de la Chine comme dans ses recoins, influence la manière dont les investisseurs évaluent la Chine. Ayant confiance maintenant lorsu’il faut investir en Asie, ils tiennent comptent plus sérieusement des opportunités des autres pays de la région.

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Niveau des salaires en Asie

Reproduit avec l’aimable autorisation de China Briefing magazine

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