Yan Qingman, vice-président de la commission chinoise de réglementation bancaire (CBRC), a indiqué que la deuxième économie mondiale ne doit plus tarder à effectuer les réformes du marché.

Le gouvernement chinois fixe les taux créditeurs et débiteurs dans le pays afin d’assurer que les banques commerciales se voient garantir une marge bénéficiaire importante.

Bien que la banque centrale de Chine se soit engagée depuis des années à libéraliser le marché dans le but de réduire les distorsions dans l’économie, elle n’a pas pour autant amorcé des réformes, par inquiétude de provoquer une crise financière.

La Chine maîtrise les taux de dépôt et fixe le seuil des taux de crédit, accordant aux banques une marge d’intérêt d’environ trois points de pourcentage, ce qui équivaut à une source de profit d’une grande partie de leurs profits.

Yan a également encouragé les banques à porter une attention particulière aux risques résultant des financements de projets de construction de chemins de fer de grande vitesse.

« La CBRC a tiré la sonnette d’alarme concernant le risque encouru par les banques depuis cinq ou six ans. Quelques banques étatiques ont fourni des lignes de crédit considérables au ministère des chemins de fer et ont accordé un grand nombre de prêts », a-t-il ajouté.

« Du fait de sa croissance explosive, le système ferroviaire chinois de grande vitesse a contracté des dettes considérables, soulevant des inquiétudes à propos d’une éventuelle hausse des créances douteuses dans le pays.

Source : Konaxis