Il a également décrit la première moitié de l’année comme étant une période difficile; en effet, la politique monétaire assouplie des autres pays, les coûts élevés des matières premières dans le monde, et la hausse des salaires en Chine contribuent à exercer une pression à la hausse des prix.
Cependant, M. Wen a réitéré que la maîtrise de l’inflation était la première priorité politique de Pékin cette année, et il a également affirmé que les efforts du gouvernement dans ce sens seront une réussite.

M. Wen a mis en avant de nombreux facteurs extérieurs comme la principale cause à l’origine de l’inflation chinoise, qui a connu quant à elle un timide recul par rapport à un taux élevé depuis deux ans. Il a également fait remarquer la montée en flèche des coûts du pétrole à la suite des troubles sociaux au Moyen Orient et a blâmé les politiques monétaires laxistes des pays développés, une référence à peine voilée aux Etats-Unis.
M. Wen a souligné l’engagement du gouvernement à juguler l’inflation pour la troisième fois en un peu plus de deux semaines, une situation que craignent les autorités chinoises en raison du spectre de la révolte sociale qui pourrait se profiler et des éventuelles dissensions au sein du Parti Communiste au pouvoir.

Le taux d’inflation de la Chine a dépassé les prévisions atteignant 4.9% en février et semble être amené à monter encore plus dans les prochains mois.
Mais M. Wen a pris soin de préciser que le gouvernement ne ménagera pas ses efforts visant à contrôler les prix.

Source : Konaxis