Avec, en toile de fond, les inquiétudes sur une baisse du tourisme en Chine, en raison de la grippe aviaire, Mafengwo.cn, un site web de médias sociaux du tourisme chinois, a annoncé qu’il a complété sa ronde de financement B de 15 millions de dollars. Parmi les investisseurs, on peut citer Qiming Venture Partners et Capital Today. Capital Today est aussi un investisseur dans le tour de financement A de Mafengwo.cn. Mafengwo.cn devrait utiliser les nouveaux investissements dans l’innovation des modèles d’affaires et le déploiement de l’Internet mobile.

Mafengwo.cn indique que l’application mobile de conseils de tourisme, fournie par la société en 2011, a été installée par plus de 20 millions d’utilisateurs. Dans le même temps, en coopérant avec les prestataires chinois et étrangers de services touristiques comme Booking.com, Agoda, Ctrip et Elong, la société a commencé à fournir des services de réservation mondiale d’hôtels et de tourisme à ses utilisateurs à partir de 2012.

À l’heure actuelle, Mafengwo.cn exploite une plate-forme de «prise de décision», qui couvre les hôtels à l’échelle mondiale, la billetterie, les itinéraires touristiques, les visas et les services d’assurance. Chaque jour, il est estimé que plus de 50.000 utilisateurs réalisent leurs réservations touristiques via Mafengwo.cn. Mafengwo.cn prédit que d’ici 2014, plus de 50 millions d’utilisateurs vont utiliser la plate-forme de site Web et les services mobiles de la société. Avec le développement de ses produits touristiques et la maturité de l’analyse des données importantes, Mafengwo.cn sera en mesure de fournir des services touristiques personnalisés pour les utilisateurs.

Le virus de la grippe aviaire H7N9 a déjà fait plus de 100 morts en Chine et l’effet sur l’industrie du tourisme s’est déjà fait sentir. De nombreux opérateurs de voyage de Taïwan et d’Hong Kong ont annulé des visites dans les villes côtières chinoises ainsi que dans les hôtels dans les grandes villes à travers la Chine, tout en exprimant l’espoir que cette crise ne sera pas aussi dévastatrice que l’épidémie de SRAS en 2003.