Le politicien néerlandais a également signalé avoir soulevé ce sujet sensible avec le Vice-Premier Ministre chinois Zhang Dejiang lors d’une récente visite de cinq jours en Chine.

Cependant, les fonctionnaires de l’UE à Bruxelles ont cherché à minimiser la probabilité d’une action imminente de l’OMC. “Il n’y a aucune base concrète pour lancer une action pour le moment”, a déclaré une source qui a souhaité rester anonyme.

Mais les analystes indiquent que la pratique chinoise consistant à bloquer le contenu en ligne, allant de la pornographie à la dissidence politique, est susceptible de devenir un sujet de préoccupation croissante pour les entreprises européennes.

Ils disent que cette pratique surnommée « La Grande Muraille de Feu de Chine » (Great Firewall of China), est utilisée par Pékin comme moyen pour restreindre les entreprises étrangères en faveur des entreprises nationales.

“Pour le moment, c’est plus un problème pour les entreprises américaines que pour les entreprises de l’UE, comme les entreprises américaines sont plus puissantes dans les services en ligne», déclare Fredrik Erixon, directeur du Centre Européen d’Economie Politique Internationale, un groupe de réflexion basé à Bruxelles.

« Mais la censure se dirige de plus en plus vers les télécommunications, un domaine où l’Europe est puissante, par exemple en utilisant des logiciels espions sur les téléphones mobiles », a-t-il ajouté.

Les sensibilités politiques pourraient, toutefois, bien empêcher l’UE ou les États-Unis d’exposer les faits à l’OMC, en dépit de solides arguments.

Source : Konaxis