Shanghai, considéré comme le centre commercial de la Chine, a commencé le commerce des émissions de carbone, au moment où la nation, qui est le plus grand émetteur de carbone au monde, développe un projet pilote. Shanghai est la deuxième ville chinoise, après Shenzhen, a se lancer dans le commerce du carbone pour essayer de limiter les émissions, alors que Pékin, la capitale devrait suivre plus tard cette semaine, selon les médias d’Etat.
En vertu du régime, les entreprises qui dépassent leur quota d’émissions de carbone peuvent acheter les dotations non utilisées des autres entreprises – offrant un incitatif de marché pour contrôler la pollution. Mais Xinhua, l’agence de presse officielle, annonce que seulement 191 entreprises participaient à Shanghai, une ville immense de 23 millions de personnes. Ce lot comprenait les entreprises des secteurs de l’acier, de la chimie et de l’aviation, a t-il ajouté. Les analystes disent la portée limitée de cette solution signifie qu’il est peu probable qu’elle ait beaucoup d’impact.
Le gouvernement de Shanghai a fixé des quotas annuels d’émissions de carbone pour les entreprises pour la période 2013-2015, mais ne les a pas révélés publiquement. Les entreprises participantes pourraient faire face à des amendes allant jusqu’à 100.000 yuans (16.400 dollars) et perdre les subventions gouvernementales si elles ne respectent pas le nouveau régime, annonce le Shanghai Daily.
Le premier jour de cotation, le marché a mené trois opérations pour 5.000 tonnes, 4.000 tonnes et de 500 tonnes, selon le bureau de l’environnement et de l’énergie de Shanghai, à des prix allant de 25 à 27 yuans par tonne de carbone. Dans un communiqué, le bureau a salué le commerce du carbone comme un « mécanisme majeur pour promouvoir la conservation de l’énergie et réduire les émissions ».
La Chine a approuvé l’échange de carbone à sept endroits, y compris dans les villes de Tianjin et de Chongqing, ainsi que celles du Hubei et de Guangdong. Le dioxyde de carbone est l’un des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement planétaire et au changement climatique.
En raison de sa dépendance au charbon et à son industrie lourde, la Chine est devenue le premier producteur mondial d’émissions de carbone, devant les États-Unis. La Chine n’a pas d’objectifs de réduction des émissions totales de carbone et les représentants du gouvernement ont dit qu’ils vont continuer à augmenter jusqu’aux environs de 2030.
