« Nous sommes au début d’une course aux cyber-armes et devons répondre de manière adéquate”, a déclaré Kevin G. Coleman, un spécialiste privé de sécurité qui conseille le gouvernement sur les questions de cybersécurité. Il a discuté de Kylin durant une audience à la Commission Américaine sur la Sécurité et l’Economie entre la Chine et les Etats-Unis le 30 avril », selon le Washington Times de mardi (12 mai).

Le Congrès a révélé l’existence du système d’exploitation sûr durant des audiences récentes qui ont inclus de nouveaux détails sur la manière dont le gouvernement chinois prépare à mener une cyberguerre contre les Etats-Unis.

Le déploiement du système d’exploitation est significatif parce qu’il a “renforcé” les principaux serveurs chinois, selon Kevin Coleman, spécialiste privé de sécurité a parlé Kylin durant l’audience de la Commission Américaine sur la Sécurité et l’Economie entre la Chine et les Etats-Unis du 30 avril.

Kulin est développé depuis 2001et les premiers ordinateurs chinois à l’utiliser sont des serveurs du gouvernement et de l’armée qui ont été convertis pour la première fois en 2007, a déclaré M. Coleman au Times.

Le système annule les cybercapacités offensives des Etats-Unis, étant donné que la cyberarme a été conçue pour bloquer les systèmes d’exploitation populaires Linux, UNIX et Windows.

Il a également prévenu que les Chinois ont aussi développé un microprocesseur sûr qui, contrairement aux puces américaines, est connu pour être renforcé contre l’accès extérieur par des pirates ou des logiciels automatiques malins.

Il a expliqué qu’un microprocesseur et un système d’exploitation renforcés forment une plateforme sûre et solide pour défendre son infrastructure.

M. Coleman a affirmé que la Chine était équivalente aux Etats-Unis et à la Russie dans la cyberguerre militaire.

L’année dernière, la Commission Américaine sur la Sécurité et l’Economie entre la Chine et les Etats-Unis a averti que la Chine avait développé un programme de cyberguerre sophistiqué et a programmé sa capacité à pénétrer les réseaux informatiques américains, ce qui pouvait compromettre le secteur sensible de l’information aux Etats-Unis.

La commission a publié un rapport en novembre qui prétendait que la Chine développait de manière agressive ses capacités de cyberguerre qui pourraient lui donner un avantage asymétrique contre les Etats-Unis.

Cependant, la Chine a rejeté es allégations ainsi que les récentes informations des journaux américains selon lesquelles les pirates chinois étaient derrière une cyber-attaque sur les ordinateurs connectés au projet Joint Strike Fighter du Pentagone.

Le porte-parole de l’ambassade chinoise Wang Baodong a refusé de commenter l’affaire. Mais Jiang Yu, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères chinois, a déclaré que les informations sur un piratage chinois des ordinateurs du Pentagone étaient fausses.

« Les autorités compétentes du gouvernement chinois attachent une grande importance à la lutte contre la cybercriminalité », a déclaré Mme Yu. « Nous pensons qu’il est extrêmement irresponsable d’accuser la Chine d’être la source d’attaques avant même d’avoir mené une enquête sérieuse. »

Source : Konaxis