« Les législateurs travaillent sur la proposition d’étendre le champ de la ZES à la ville entière, mais cela nécessite l’approbation du Conseil d’Etat », a déclaré à China Daily un responsable du bureau des affaires législatives du Congrès Municipal du Peuple de Shenzhen.

La ville a été déjà ajoutée par le Conseil d’Etat avec deux zones supplémentaires à la liste des réformes pilotes.
Si la proposition est approuvée, les districts de Bao’an et Longgang, qui constituent les 4/5 des terres de la ville, vont faire partie de la ZES, dont la superficie va passer de 395.81 km² à plus de 1,900 km².

« Face à la crise économique, la ZES a revu sa stratégie pour attirer davantage d’entreprises high-tech au lieu des industries à main d’œuvre intensive. »

« La restructuration économique va renforcer sa compétitivité », a expliqué Cheng Jiansan, économiste à l’Académie des Sciences Sociales de Guangdong.

Dans la ZES actuelle, où le gouvernement doit développer les équipements commerciaux et les zones vertes pour les habitants, les entreprises IT comme Huawei avaient une petite marge d’expansion, a-t-il déclaré.

Huawei est en train de transférer sa base de production au district de Longgang, qui ne fait pas encore partie de la ZES. « Mais si dans le futur, le district de Longgang devient partie de la ZES, les compagnies IT comme Huawei seront capables de profiter de mesures préférentielles comme une taxe sur le revenu moins importante », a-t-il déclaré.

Les élèves de la ville ont observé que le lieu peut avoir un développement équilibré avec la suppression des vielles mesures et des différences de législations à l’intérieur et à l’extérieur de la ZES.

Linus Yip, spécialiste de stratégie chez First Shanghai Securities à Hong Kong, pense que l’expansion de la ZES de Shenzhen va aussi bénéficier du développement de la région de Pearl River Delta.

M. Yip a également déclaré que l’expansion de Shenzhen et sa fusion avec Hong Kong n’était qu’une question de temps. « Les deux villes sont pour le moment assez étroitement liées en termes d’activités économiques, et elles seront obligées de fusionner », a affirmé M. Yip, ajoutant que cette fusion allait créer une synergie.

La Chine a établi cinq ZES (Shenzhen, Zhuhai et Shantou dans la province de Guangdong, Xiamen dans la province de Fujian et Hainan Island) depuis 1980.

En 2005 et 2006, le Conseil d’Etat a désigné Shanghai Pudong et Tianjin Binhai comme des zones de réformes pilotes, auxquels il vient d’ajouter Shenzhen au cours de ce mois.

Le 6 mai, Shanghai Pudong s’est assurée de l’approbation de son extension en fusionnant avec le district de Nanhui.

Source : Konaxis