Les entreprises publiques chinoises ont appris la dure loi pour devenir compétitif au niveau international. En effet, presque tous les investissements réussis à l’étranger ont nécessité une rude bataille contre des environnements juridiques et commerciaux peu familiers.

Jiang Hong, un fonctionnaire traitant de l’investissement étranger au sein de la Commission des relations économiques et du commerce extérieur de Chongqing a déclaré ce Jeudi aux médias qu’il n’allait pas être facile de voir les 200 entreprises les plus importantes de la municipalité accroître solidement leurs opérations à l’étranger.

Citant le plus important investissement chinois en Allemagne décroché par l’industrie d’Etat Chongqing Light & Textile Group Holding pour acquérir le fournisseur de pièces automobiles Saar Gummi à Berlin en Juin dernier, Jiang a dit que la méconnaissance par l’entreprise publique des lois allemandes a posé un défi de dernière minute à l’acquisition de 68 millions d’euros.

En vertu de la législation allemande, les engagements de toutes les filiales de la société à acquérir doivent être pris en charge par l’acquéreur. Mais une filiale de Saar Gummi avait été oubliée dans la convention d’acquisition d’origine, a dit Jiang.

Chongqing Light & Textile Group Holding a consulté ses conseillers ainsi que la BNP Paribas et Ernst & Young, qui ont suggéré un achat pur et simple de la filiale de Saar Gummi. Lorsque Saar Gummi accepté de le vendre à un euro, cependant, Chongqing s’est trouvé dans l’impossibilité d’exécuter le contrat parce qu’il n’avait pas été approuvé au niveau national la possibilité de commencer tout investissement étranger, en plus de l’absence d’un compte en devises pour transférer l’euro pour l’achat.

«Si Chongqing Light & Textile n’avait pas réussi à résoudre le problème d’un euro, le contrat aurait été un flop. Alors, nous avons facilité le processus d’approbation et avons aidé à mettre en place son compte en devises», a déclaré Jiang. ” Les incertitudes peuvent surgir de n’importe où, les entreprises chinoises, en particulier celles appartenant à l’Etat, doivent rester en état d’alerte”.

Selon les statistiques du ministère du Commerce, les investissements directs des entreprises chinoises à l’étranger ont atteint 320 milliards de dollars US à ce jour. Pour la seule année 2011, la Chine a investi 60 milliards de dollars américains à l’étranger, un montant 22 fois supérieur à celui de 2002. Plus de 80 % du total provenaient des entreprises publiques.