Yi Xiaozhun, vice-ministre du commerce, a dit aux membres de l’OMC que la Chine présenterait l’offre avant la prochaine réunion du comité des marchés publics de l’OMC, qui doit se tenir au milieu du mois prochain, selon les responsables.

Ces déclarations ont été faites à l’occasion de la révision par l’OMC des politiques commerciales de la Chine, qui a lieu tous les deux ans, au cours de laquelle la Chine a fait face à des demandes pour plus de transparence dans sa politique commerciale et des appels à poursuivre la libéralisation de son économie – auxquelles M.Yi a répondu en assurant aux membres que la Chine continuerait à s’ouvrir.

Certains membres de l’organisation, dont les États-Unis, ont posé des questions concernant la politique chinoise dite d’”innovation indigène” qui équivaudrait selon eux à une politique d’ « Acheter Chinois » favorisant les producteurs nationaux au détriment des fournisseurs étrangers, mais M.Yi a déclaré qu’elle s’appliquait à toutes les entreprises établies en Chine.

La Chine a demandé d’adhérer à l’accord des marchés publics de l’OMC en Décembre 2007, mais ses partenaires voulaient de meilleures conditions par rapport à ce qu’elle avait offert initialement.

Dans le monde, les marchés publics comptent pour environ 23% de la demande – près d’un quart de l’économie.

La Chine estime que la part des marchés publics dans son économie et qui serait couverte par l’accord est beaucoup moins importante.

M.Yi a déclaré qu’il ne représentait que 2% du produit intérieur brut, car la Chine exclut les achats effectués par les entreprises publiques et limite la définition aux achats effectués à l’aide de fonds budgétaires dépassant un certain seuil.

Mais même ainsi calculé, le marché chinois des approvisionnements publics représente jusqu’à 615 milliards de yuans (90 milliards de dollars) par an.

Source : Konaxis