La compagnie pharmaceutique basée à Basel envisage d’augmenter cette année sa capacité de vente en Chine, avec l’objectif de vendre plus de médicaments aux hôpitaux et aux cliniques, a déclaré lundi M. Jimenez dans une interview. Il a toutefois refusé de préciser combien d’employés Novartis comptait recruter en sus des quelques 5.000 personnes qu’elle emploie actuellement en Chine.
En réponse à la pression gouvernementale pour laisser plus de marge de décision au niveau provincial, Novartis a confié l’année dernière la gestion de ses activités aux bureaux régionaux, au lieu de ses quartiers généraux à Pékin, a indiqué M. Jimenez. Occupée par cette restructuration, la compagnie a enregistré en 2010 une baisse de sa croissance en Chine en-dessous du taux de 30% qu’elle avait connu en 2009.

M. Jimenez a refusé de révéler les détails financiers, affirmant que le taux de croissance est resté à deux chiffres et qu’il devrait se renforcer cette année. Les ventes mondiales de Novartis en 2010 ont enregistré une hausse de 14% par rapport à l’année dernière à 50,6 milliards de dollars. Son revenu net a enregistré une hausse de 18% à 9,97 milliards de dollars.
M. Jimenez a ajouté que Novartis envisageait d’innover pour répondre aux problèmes des maladies chroniques dans le pays, et qu’elle allait lancer cette année trois nouveaux médicaments en Chine, dont le traitement du diabète Galvus.

Novartis voit également des opportunités sur le marché chinois de la vaccination, l’un des plus importants au monde. En 2009, la compagnie avait acquis une participation de 85% dans la société de vaccination Zhejiang Tianyuan Bio-Pharmaceutical Co.
Le marché chinois des médicaments en vente libre – un marché limité mais en pleine croissance – offre aussi des opportunités à d’autres produits de Novartis comme Theraflu, une poudre soluble dans l’eau chaude, a affirmé M. Jimenez, même si la compagnie n’a pas encore finalisé ses plans de lancement de médicaments en vente libre sur la marché chinois.

Source : Konaxis