Le mouvement vient en ligne avec d’autres mesures récemment annoncées par le gouvernement central pour stimuler l’économie nationale tout en ouvrant les secteurs monopolisés et largement contrôlés par l’Etat à l’investissement privé.

Une ligne directrice, délivrée le vendredi par la Commission d’administration et de contrôle des actifs appartenant à l’Etat et logée au Conseil d’Etat, n’a pas donné de détails sur la façon dont le capital privé pourrait s’impliquer dans la restructuration des entreprises publiques, mais a fourni des orientations générales.

Les investisseurs privés peuvent participer à la restructuration des entreprises publiques à travers l’investissement en espèces, l’acquisition d’actions sociales, la souscription à des obligations convertibles des entreprises publiques, et des contrats de location de financement, conformément à la directive.

La directive ajoute que les investisseurs privés peuvent se regrouper ou établir des fonds d’investissements privés avec des entreprises publiques afin d’investir dans des industries stratégiques émergentes ou de faire des investissements à l’étranger.

La ligne directrice a également exhorté les entreprises publiques à lever les obstacles qui bloquent les investisseurs privés lors des transactions des actions sociales et des droits de propriété des entreprises publiques.

Cela donnera au capital privé un accès à une concurrence loyale puisqu’auparavant, les entreprises privées ont toujours été exclus des appels d’offres des actions sociales et des droits de propriété des entreprises publiques, selon Wang Zhigang, un chercheur au centre de recherche de la Commission.

La semaine dernière, la Chine a autorisé des capitaux privés à entrer sur le marché ferroviaire, qui a toujours été l’un des secteurs de l’économie le plus contrôlé par l’État.

La rédaction de règles détaillées pour l’investissement privé dans les secteurs fortement contrôlée par le monopole de l’Etat comme l’électricité, le pétrole et le gaz naturel est en cours, a annoncé plus tôt cette semaine la Commission de développement et de réforme, le plus haut planificateur économique du pays.

Source : Konaxis