Le South China Morning Post de lundi a cité des membres anonymes du personnel affirmant que le rédacteur en chef du magazine, Mme. Hu, exerçait des pressions sur le propriétaire et éditeur du journal, SEEC Media Group, cotée à Hong Kong, pour céder sa majorité de contrôle en intégrant des investisseurs extérieurs. L’article a affirmé que si Mme. Hu échoue, elle démissionnerait pour lancer une nouvelle publication.

Les troubles chez Caijing, connu pour sa couverture sans concession de la corruption, de la pollution, des menaces de santé publique et d’autres sujets sensibles, pourraient contrer les efforts visant à créer une presse plus libre en Chine. En publiant des informations sur des sujets réputés sensibles par les sévères censeurs du pays, le magazine a préparé la voie à une couverture plus audacieuse par les autres publications du continent.

Mme Hu est connue pour être particulièrement habile dans la négociation des sujets délicats, repoussant les frontières le plus loin possible tout en évitant la censure ou l’interdiction depuis que Caijing a été fondé il y a 11 ans.

Source : Konaxis