La sécheresse extrême provoquée par un « scénario de grand changement climatique » pourrait plus que tripler les pertes de récoltes au nord-est chinois, qui ont atteint 13.8 millions de tonnes, soit 12%, avant 2030, selon le rapport.

Les pertes économiques au nord et au nord-est de la Chine, la principale région de production céréalière dans le pays, pourrait atteindre 37 milliards de yuans (5.4 milliards $) avant 2030, a indiqué le rapport. La récolte chinoise de maïs, la deuxième du monde, a chuté de 13% pour atteindre son plus bas niveau en quatre ans à cause de la sécheresse, a montré une enquête auprès des agriculteurs réalisée par SGS SA, basée à Genève, pour Bloomberg.

La Chine doit investir 500 milliards de yuans avant 2030, soit 25 milliards de yuans par an, pour améliorer l’irrigation, la conservation des sols et l’ingénierie des semences, afin de faire en sorte que les récoltes soient plus résistantes à la sécheresse et éviter les pertes importantes, a indiqué le rapport.

Le gouvernement dépense aujourd’hui10 milliards de yuans par an sur l’irrigation économique en eau, ce qui représente 40% le montant requis, selon le rapport.

Près 50% des pertes économiques résultant de la sécheresse en Chine pourraient être évitées par des investissements qui génèrent des retours positifs sur investissements, selon le rapport.

La plupart des efforts d’ingénierie de l’eau et des investissements dans les semences auront « des retours importants », a indiqué le rapport.

Source : Konaxis