Le vice-premier ministre Li Keqiang a déclaré lors du Forum Economique Mondial de Davos que le marché chinois de plus de 1 milliard de personnes allait s’ouvrir progressivement dans les années à venir, avec la fin des monopoles et l’encouragement de la concurrence, ce qui va bénéficier au monde entier.

Son discours à Davos n’a pas indiqué des changements radicaux dans la politique de Pékin, qui se concentre déjà sur la diversification des sources de sa croissance économique. Les marchés d’exportations ont rebondi pour la Chine depuis les moments difficiles de la crise économique il y a un an, mais l’accent mis sur le consommateur intérieur reflète l’idée que le pays ne peut plus compter sur les Américains, les Européens et les autres riches étrangers pour augmenter indéfiniment leurs dépenses sur les marchandises chinoises.

Beaucoup reste encore à faire puisque les Chinois gagnent en moyenne moins d’argent que les gens dans près de 100 autres pays, a-t-il déclaré.

M. Li a déclaré : « Nous devrions promouvoir un marché plus ouvert », mais cette explication a montré qu’il ne considérait pas le libre commerce comme un engagement à sens unique. Il a mis en garde contre le protectionnisme, que la Chine a accuse le monde riche d’utiliser dans les restrictions qu’il impose aux produits chinois, de l’acier aux chaussures.

Source : Konaxis