En glissement sur un an, les IED ont fléchi de 0,74 % à 8,4 milliards de dollars US en Avril, suite à une baisse de 6,1 % en Mars, de 0,9 % en Février et de 0,3 % en Janvier, a déclaré mardi le ministère du Commerce.

Le pays a reçu 37,88 milliards de dollars américains d’IDE au cours des quatre premiers mois, en baisse de 2,38 % par rapport à l’année précédente, selon le porte-parole du ministère du Commerce Shen Danyang lors d’une conférence de presse.

Shen a déclaré que le ministère était “prudemment optimiste” quant aux perspectives pour l’investissement étranger, qui avait chuté autant en raison de l’économie mondiale terne que de la hausse des coûts à l’intérieur de la Chine. Selon lui, “l’environnement de l’investissement en Chine s’améliore, pas l’inverse”.

Il a également déclaré qu’il était “ni optimiste ni pessimiste” sur le commerce extérieur, ajoutant que le pays était susceptible d’afficher un excédent commercial légèrement plus petit que pour l’année dernière.

Les investissements en provenance de l’Union européenne (UE) criblée de dettes ont plongé de 27,9 % dans la période de Janvier à Avril comparativement à la même période il y’a un an. Toutefois, les investissements en provenance des Etats-Unis et du Japon ont grimpé respectivement de 1,9 % et de 16 %, a dit Shen.

Les baisses continues dans les entrées d’IED étaient principalement dues au fait que la crise de la dette a contraint les entreprises de l’UE à réduire les investissements à l’étranger, a déclaré Li Huiyong, économiste en chef de la firme Shenyin et Wanguo.

Pendant ce temps, les incertitudes économiques en Chine en raison de son ajustement économique ont aussi ébranlé la confiance des investisseurs, a déclaré Li.
Au premier trimestre, l’économie chinoise a connu une croissance de 8,1 % par rapport à l’année précédente, la plus faible depuis près de trois ans. La banque centrale du pays a annoncé samedi qu’elle réduirait le ratio de réserves obligatoires des banques de 0,5 point de pourcentage, à compter du 18 mai, afin de stimuler les prêts et stabiliser la croissance.

Source : Konaxis