Au cours de la dernière décennie, la Chine a étendu sa domination sur les exportations de textiles et de vêtements, de chaussures, de valises et autres produits à forte intensité de main-d’œuvre, tout en réalisant de nouveaux avantages concurrentiels sur les exportations de produits de haute technologie et avec de la valeur ajoutée.

Les chiffres officiels des autorités chinoises du commerce montrent que le commerce extérieur du pays a connu une augmentation annuelle moyenne de 21,7 % de 2002 à 2011. Au cours de la même période, le niveau moyen mondial de la croissance du commerce extérieur s’établissait à seulement 10 %.

Les données montrent également que, dans les sept premiers mois de cette année, 38 % des importations de textiles des États-Unis provenaient de Chine. Plus de 71 % des importations de textiles du Japon et 38 % de celles de l’Union européenne sont également venues de la Chine.

Un total de 58 types de machines et de produits électroniques que la Chine a exportés ont été les plus populaires au monde, et neuf autres types se sont classés au deuxième rang, selon une enquête menée par la Chambre de commerce chinoise pour l’importation et l’exportation de machines et de produits électroniques.

Une décennie de développement rapide a fait de la Chine un acteur de plus en plus important dans le système mondial de production. Certains produits Made-in-China tels que les ordinateurs portables, les appareils photocopieurs, les micro-ondes et la vaisselle a pris plus de la moitié des parts du marché mondial des exportations.

Les exportations de marchandises du pays ont plus que quadruplés entre 2002 et 2011, pour atteindre 1900 milliards de dollars américains l’année dernière. Et sa proportion dans les exportations mondiales est passée de 5 % à 10,4 % au cours de la dernière décennie, selon les chiffres des douanes chinoises.

Dans le même temps, la Chine a renforcé sa force d’importation. Les statistiques montrent que les importations chinoises se sont classées au deuxième rang dans le monde depuis 2009, réduisant l’écart avec les États-Unis à 77,6 milliards de dollars américains de 2009 à 2011.