Mark Zuckerberg, le fondateur américain de Facebook, a fait du jogging à Pékin cette semaine. Et il a attiré l’attention de tout le monde.
En fait, les médias sociaux chinois ont montré toute leur stupéfaction en voyant un homme sain comme Zuckerberg qui s’était aventuré pour faire un jogging le long de la place Tiananmen et de la Cité Interdite, un endroit qui reste extrêmement pollué.
Mais la course a attirée l’attention pas seulement dans le domaine de la santé, avec le choix de courir près du centre de puissance de la Chine à Zhongnanhai plutôt que dans les rues de l’université de Haidian, là où se trouveraient les potentiels utilisateurs chinois de Facebook.
Facebook est bloqué et filtré derrière un pare-feu chinois, mais LinkedIn, par exemple ne l’est pas. Facebook refuse de censurer le contenu que la Chine juge déraisonnable et illégale, mais LinkedIn n’a pas de problème avec cela ce qui le rend disponible en Chine.
Donc, en refusant de se censurer en Chine, le fondateur de Facebook a apparemment préparé une offensive de charme comme arme principale pour changer l’esprit du gouvernement chinois. Du côté américain, la course de Zuckerberg est apparenté à un type d’esprit d’entreprise qui doit être admiré; mais du côté chinois, cela reste embarrassant.
Depuis l'”Ermite de Pékin”, Edmund Backhouse, en passant par Rupert Murdoch, et maintenant avec Mark Zuckerberg, des légions d’étrangers ont tenté de venir en Chine pour provoquer un «changement» de la nation ou pour y récolter une grande richesse. Aucun n’a réussi.
En fait, cela témoigne d’une naïveté assez molle: absolument rien ne va changer dans l’interdiction de Facebook en Chine à moins que Facebook ne change lui-même. Mais cela ne se produira pas, et ainsi de Facebook ne sera toujours pas autorisé en Chine.