Certaines estimations suggèrent que les usines auraient besoin de deux millions d’ouvriers migrants de plus venant d’autres parties de la Chine.

Les pénuries ont été soulignées dans les médias chinois avec le retour au travail du pays suite aux vacances d’une semaine de la Fête du Printemps, ou Nouvel An Lunaire.

Les attentes de salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail sont considérées comme l’origine de la pénurie d’ouvriers.

Les bas salaires sont un facteur majeur. Les entreprises qui éprouvent des difficultés à recruter et à retenir les ouvriers sont celles qui sont impliquées dans la manufacture de basse valeur et à main d’œuvre intensive.

Depuis l’année dernière, de nombreux ouvriers migrants chinois ont trouvé du travail qui leur assurait un salaire similaire et dans des régions plus proches de chez eux, travaillant dans les projets d’infrastructure financés par le plan de relance économique.

L’étude de Pékin suggère que chaque nouvelle génération de travailleurs est mieux éduquée et a des attentes plus élevées en termes de salaire, de conditions de travail et droits.

Source : Konaxis