Les fusions et les acquisitions étrangères par les investisseurs chinois ont atteint un record l’an dernier, tandis que les achats domestiques ont marqué une pause, a montré mercredi une étude publiée par la firme PricewaterhouseCoopers (PwC).

PwC a indiqué que la masse totale des investissements chinois à l’étranger en 2012 était de US $ 65,2 milliards, un bond annualisé de 54 % selon un communiqué. Le nombre d’investissements a légèrement diminué entre-temps à 191 transactions contre 206 offres en 2011, mais ils ont toujours représenté un tiers de tous les investissements chinois, a indiqué le communiqué. PwC prévoit un nouveau record cette année.

Mais les fusions et les acquisitions domestiques chinoises ont chuté de 28 % en valeur, se situant à US $ 97,1 milliards, et de 23 % en volume à 2.953 opérations pour l’année dernière, leur plus bas niveau en cinq ans, a annoncé le groupe d’audit et de conseil. Thierry Charpentier, chef des opérations de PwC China Business Group, prévoit une amélioration, indiquant dans la version en langue française que la baisse nationale “ne signifie pas que les investisseurs ont perdu leur appétit pour faire des affaires en Chine.”

En termes de volume, les investisseurs japonais ont été les plus actifs en Chine l’année dernière, mais en termes de valeur globale, ceux d’Europe et des Etats-Unis étaient plus engagés, selon l’étude.