La société XTransfer, basée à Shanghai, a pour objectif de résoudre les problèmes de paiements transfrontaliers de plus de 100 000 petits importateurs et exportateurs chinois jouant un rôle important dans l’économie nationale, malgré les défis posés par la pandémie et les différends commerciaux, a déclaré la start-up lundi.
Fondée en 2017 par plusieurs employés d’Alibaba, XTransfer travaille avec les banques pour mettre en place un réseau financier B2B unifié au niveau mondial et un système intelligent de gestion des risques. Elle s’adresse principalement aux petites et moyennes entreprises (PME) qui sont souvent négligées par les grandes banques et qui sont confrontées à des obstacles dans les paiements transfrontaliers, tels que les retards de transaction et les taux de commission élevés.
XTransfer a constaté un besoin urgent pour les PME en matière d’infrastructure de paiement transfrontalier et prévoit de construire un nouvel écosystème de commerce extérieur pour elles, a déclaré Bill Deng, co-fondateur et directeur général.
“À l’avenir, un nouveau type de transaction basé sur les données et la technologie apportera une réelle compétitivité aux petites, moyennes et micro-entreprises d’exportation”, a déclaré M. Deng dans un discours prononcé à l’occasion du Nouvel An.
Selon les analystes, la croissance rapide du commerce électronique transfrontalier basé sur la technologie Internet et la logistique internationale est devenue un “catalyseur” de la stabilisation des exportations chinoises et un nouveau moteur pour le commerce international.
Sur les 2 500 milliards de dollars US d’exportations chinoises chaque année, 60 % ou plus sont traités par les 4 millions de petites entreprises du pays, selon les chercheurs.
La société a enregistré ses premiers bénéfices en avril dernier, avec une croissance des affaires “plus de 10 fois” par rapport à l’année précédente en 2020, a déclaré M. Deng.
XTransfer, avec son dernier cycle de financement, augmente ses investissements dans l’intelligence artificielle pour prévenir les risques tels que le blanchiment d’argent et la fraude. Les méthodes comprennent la vérification de l’unification des flux de données, des flux de capitaux et de la logistique par l’intelligence artificielle.
La société va également accélérer son expansion à l’étranger. Elle ouvrira un nouveau bureau au Japon en mars et d’autres bureaux dans les régions asiatiques à l’avenir.