Le G-20 a accepté le principe mais pourrait faire face à un obstacle : les gouvernements européens, qui accaparent une grande partie des sièges au conseil d’administration du FMI et rechignent à accepter des changements qui peuvent réduire leur propre statut au FMI.

Traditionnellement, le président du FMI est européen, tandis qu’un Américain préside l’institution sœur, la Banque Mondiale. Augmenter le pouvoir de vote des pays en développement pourrait nécessiter une réduction du nombre de sièges européens ou la création d’un siège unique pour l’Union Européenne.

La Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France sont confiantes dans leur capacité à garder un rôle de premier plan. Mais des pays de taille moyenne comme les Pays-Bas, avec une population de seulement 20 millions de personnes, et l’Espagne s’inquiètent à propos de leur statut.

Source : Konaxis