La Chine s’était classée 46ème en 2004 et a grimpé depuis jusqu’à la 30ème place l’année dernière.

La Chine continue d’être en tête des plus grandes économies au monde, se classant le second plus grand marché et la huitième économie la plus stable parmi les 133 économies du rapport.

L’une des remarques du rapport a été que la Chine devrait se concentrer de plus en plus sur l’amélioration de l’efficacité et que le manque d’efficacité pourrait constituer un défi pour l’objectif de croissance de 8% du pays. Cependant, la Chine peut déjà compter sur un environnement des affaires relativement sophistiqué (38ème) et sa capacité à innover (26ème).

D’un autre côté, le rapport a ajouté que la Chine devait affronter les problèmes dans des domaines comme les marchés financiers (81ème), la préparation technologique (79ème)et l’éducation (61ème), qui représentent tous des signes que la nation la plus peuplée au monde ne peut plus compter sur la main-d’œuvre bon marché pour générer de la croissance.

« Le pays ne devrait pas être trop fier de l’amélioration de son classement en compétitivité. Il est temps que la Chine change de modèle de développement. Sinon, nous pouvons difficilement un avancement ultérieur dans la liste de compétitivité », a déclaré à China Daily Wang Yizhou, chercheur économie mondiale et en études politiques à l’Académie Chinoise des Sciences.

En outre, la situation fiscale enviable de la Chine permet au gouvernement de stimuler la demande intérieure, investir dans l’infrastructure et poursuivre les réformes économiques, selon le rapport.

« Malgré tout, la crise financière asiatique de 1997-98 et le dernier crash économique mondial ont montré que les périls d’une libéralisation trop rapide, donc une approche prudente de la réforme financière serait sage », a-t-il ajouté.

L’indice de la compétitivité mondiale est basé sur 12 catégories, comme les institutions, la stabilité macroéconomique, l’infrastructure, la santé et l’éducation primaire, l’enseignement supérieur et la formation, l’efficacité du marché du travail, la sophistication du marché financier, l’efficacité du marcha des marchandises, le niveau de préparation technologique, la taille du marché, l’innovation et la sophistication commerciales.

Les Etats-Unis ont perdu la tête du classement qu’elles occupaient l’année dernière au profit de la Suisse, l’économie la plus compétitive, selon le Rapport de Compétitivité Mondiale du forum 2009-2010.

Source : Konaxis