[ Par Chris Devonshire-Ellis, Senior Partner, Dezan Shira & Associates ]

Les juristes multiplient les critiques sur les investissements en joint venture. Suite à de nombreux comportements déviants des partenaires chinois, les juristes conçoivent bien souvent ce type d’investissement comme le meilleur moyen d’avoir des ennuis. Une telle vision est plus que réductrice.

En l’occurrence, dans certains secteurs industriels, les investisseurs étrangers sont obligés avoir un partenaire de JV ; parfois, ce partenaire doit être l’actionnaire majoritaire. Pour entrer sur ces marchés, il n’y a donc pas de choix, il faut le faire sous la forme d’une JV et minimiser les risques.

Avoir un partenaire chinois procure de nombreux avantages qui peuvent s’avérer très utiles sur le plan économique et logistique (mise à disposition d’usines de bonne qualité, d’une main d’oeuvres semi qualifiée à qualifiée et d’un réseau de distribution établi plutôt que de le commencer à zéro). Quand établir seul un business orienté vers le marché chinois ou vers l’Occident dans une zone développée de la Chine comme sur la côte est ou à Shanghai a du sens, avoir un partenaire avec des connaissances sur ce marché local a également du sens Pour démontrer la complexité de la Chine, il suffit juste de regarder ses billets de banque. Les billets de RMB en circulation portent sept dialectes différents et l’édition précédente comprenait jusqu’à cinquante six minorités ethniques. La Chine représente bien plus que le mandarin, le riz, les nouilles, les baguettes ; l’acquisition de la culture business du pays via un partenaire local va donc s’avérer extrêmement utile. Il serait donc logique de vouloir un partenaire local pour les avantages culturels et économiques qu’il procure plutôt que de subir celui-ci par obligation du règlement chinois. A ces circonstances viennent ensuite s’ajouter l’inévitable question : comment tirer le meilleur d’un investissement en JV ? Ou en d’autres mots : comment gérer au mieux le partenaire d’une JV ?

Nous allons donc nous tourner vers différents scénarii possibles en Chine : gérer le risque et la due diligence, monter une JV, gérer son partenaire en cas d’actionnariat non majoritaire. Si ces conseils sont pour l’investisseur étranger un sérieux outil de management pour optimiser ses investissements, minimiser le risque et développer une relation où chaque partie bénéficie l’une de l’autre.

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Gérer votre partenaire de JV

Reproduit avec l’aimable autorisation de China Briefing magazine

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