Mais alors même que la date est proche, les autorités n’ont pas encore publié les détails de cette application ou des sanctions, les responsables admettant par ailleurs que cela pourrait prendre des décennies avant que les gens n’arrêtent réellement de fumer dans les endroits publics.

Le ministère de la santé, qui a d’abord annoncé la mesure l’année dernière, a déclaré plus tôt cette semaine que « les exploitants de lieux publics doivent mettre en place la suppression des avertissements et des avis relatifs à l’interdiction de fumer ».

Il a également ajouté dans un communiqué que l’interdiction s’appliquera dans les parcs, les hôtels, les musées et les restaurants, mais pas sur les lieux de travail. La vente de tabac dans les distributeurs automatiques sera aussi interdite.

Pékin s’était en effet engagée à mettre en œuvre cette interdiction avant le 09 janvier dernier lorsqu’elle avait signé la Convention cadre sur la lutte antitabac avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) il y a cinq ans.

Mais divers facteurs, comme le manque de législation antitabac au niveau national, les lourdeurs bureaucratiques et une culture du tabac profondément enracinée dans la population ont retardé son entrée en vigueur, a expliqué en janvier l’agence officielle Chine Nouvelle.

La Chine compte environ 300 millions de fumeurs, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé, et près de 1,2 millions de chinois qui meurent chaque année de maladies liées au tabac, ce qui représente 20% du taux mondial.

Source : Konaxis