Lorsque les utilisateurs achètent un ordinateur, on leur fournit le disque du logiciel. Il leur incombe de décider de l’utiliser ou de ne pas l’utiliser », a déclaré M. Yizhong selon The Telegraph.

M. Yizhong a toutefois ajouté que l’aspect volontaire ne s’appliquait pas aux ordinateurs dans les écoles et les cybercafés où la Chine continuera à exiger l’installation de Green Dam.

« Nous allons l’installer sur les ordinateurs des écoles et des cybercafés. Nous respectons entièrement l’intérêt et la liberté du client. Nous n’allons pas rendre l’installation du logiciel obligatoire sur tous les ordinateurs en vente », a-t-il affirmé.

Il y a près de trois mois, la Chine avait annoncé que tous les ordinateurs vendus dans le pays après le 1er juillet seront équipés du logiciel Green Dam, dans une mesure visant à protéger les enfants et combattre la pornographie sur le web.

Cette obligation a été suspendue indéfiniment en juin suite à la grande résistance qu’elle a suscitée de la part des internautes chinois, qui soupçonnent le logiciel d’être en réalité un outil de censure.

Les utilisateurs chinois ont été rejoints par les fabricants étrangers d’ordinateurs : 22 chambres de commerce et le gouvernement américain ont écrit des lettres officielles demandant au gouvernement chinois d’abandonner le projet du logiciel obligatoire, qualifié de non pratique et d’anticompétitif.

M. Yizhong a expliqué qu’il y a eu un malentendu sur l’annonce initiale du ministère de la part des internautes et des fabricants d’ordinateurs, qui a provoqué la fausse impression que l’installation était obligatoire.

Source : Konaxis