La société Huawei a reçu une réponse officielle de la République Tchèque, a déclaré jeudi une porte-parole de la companie. “Nous avons reçu la réponse de l’Agence nationale pour la sécurité de l’informatique et des cyber-médias (NUKIB). Nous analysons attentivement cette information et préparons les prochaines étapes”, a déclaré à Xinhua Magda Teresa Partyka, responsable des relations publiques de Huawei dans le pays, sans préciser le contenu, pour autant.

Huawei est une entreprise privée, qui est devenue le premier fournisseur mondial d’équipements de télécommunication et un leader du marché en Europe, aidant les opérateurs de téléphonie mobile à se doter de l’infrastructure informatique liée aux télé-communication.

En décembre 2018, le NUKIB a envoyé un avertissement concernant les produits de Huawei, indiquant que celui-ci représentait une menace potentielle pour la sécurité nationale des infrastructures du pays. Huawei a catégoriquement rejeté ces allégations.

Le 8 février, des organes de presse, dont le New York Times, ont rapporté que Huawei avait envoyé une lettre au chef de la NUKIB pour lui demander d’annuler l’avertissement. Le rapport du New York Times, qui ne contenait aucun commentaire de Huawei, décrivait la lettre comme une “menace”, mais Mme Partyka la décrivait comme un simple moyen de communication. “Huawei a envoyé une lettre à NUKIB alors que nous essayions de les contacter pour organiser une réunion afin de discuter de cet avertissement. Au lieu d’une réunion, ils préfèrent une communication écrite, donc nous communiquons par courrier”, a écrit Partyka.

“Comme nous l’avons déjà indiqué, notre objectif est de disposer de conditions équitables pour faire des affaires en République tchèque. Nous ne voulons pas que notre société soit discriminée sans aucune preuve. Nous sommes un partenaire fiable et nous voulons exercer nos activités, livrer nos produits et nos services à nos clients, ici “, a écrit Partyka avant de recevoir la réponse.

Huawei, qui exploite également une entreprise de fabrication de smartphones et de tablettes, affirme qu’elle ne représente pas une menace pour la sécurité de ses clients, en dépit des accusations de certains pays occidentaux et d’hommes politiques dépourvus de preuves à l’appui.