Huawei a indiqué mardi qu’il a été informé par le Comité sur les Investissements Étrangers aux États-Unis qu’il doit se défaire de la société acquise, ou le comité fera une recommandation au président américain pour que l’accord soit annulé.

Huawei a décidé de tenter sa chance avec le président, qui n’a pas à agir conformément à la recommandation, a déclaré Bill Plummer, vice-président des affaires gouvernementales pour Huawei États-Unis.

Les choix ont été exposés après que CFIUS a conclu son examen sur l’achat de Huawei de la start-up américaine 3Leaf Systems, qui a créé une technologie permettant à des groupes d’ordinateurs de travailler ensemble comme une machine plus puissante. Le fabricant de matériel chinois a déclaré qu’il avait d’abord omis de divulguer le contrat de 2 millions de dollars parce qu’il pensait que ce n’était pas nécessaire étant donné qu’il a acheté seulement certains actifs, comme la propriété intellectuelle, et a embauché certains employés.

Lorsque les responsables du Pentagone ont découvert l’affaire, ils ont pris l’initiative inhabituelle de demander à la compagnie de déposer de façon rétroactive pour un examen avec CFIUS, un comité inter institutionnel qui examine les acquisitions par des sociétés étrangères susceptibles de présenter un risque pour la sécurité nationale.

Huawei a du mal à s’implanter en Amérique du Nord, contrecarré sur d’autres offres par des représentants du gouvernement qui ont déclaré que la puissance militaire chinoise pourrait utiliser l’équipement Huawei pour perturber ou intercepter les communications américaines.

Huawei a démenti à plusieurs reprises avoir des liens avec l’armée chinoise et a dit qu’il est prêt à ouvrir son équipement à l’inspection pour répondre aux préoccupations de sécurité.

Source : Konaxis