M. Hu a fait ces déclarations lors d’une réunion avec le Premier ministre Canadien Stephen Harper, dont le gouvernement conservateur fait de grands efforts pour renforcer les liens avec Pékin.

Le gouvernement canadien a annoncé après cela que la Chine a ouvert son marché à la viande de bœuf canadienne dans une première phase. Le Canada est le premier pays touché par l’ESB, communément appelée maladie de la vache folle, à regagner l’accès au marché chinois de la viande bovine.

Selon l’accord annoncé jeudi, le Canada a affirmé que la Chine ouvrirait d’abord ses marchés à la viande désossée de bœuf canadien, provenant d’animaux âgés de moins de 30 mois, ainsi qu’au suif de bœuf pour un usage industriel.

Le Canada, qui envoie 75 pour cent de toutes les exportations vers les États-Unis, est désireux de se diversifier sur d’autres marchés pour compenser la faible demande de son principal client.

Comme la consommation chinoise d’énergie monte en flèche, le pays considère le Canada comme un fournisseur stable de ressources, et les entreprises chinoises ont commencé au cours de l’année dernière à augmenter leurs investissements dans les sables bitumineux canadiens.

Dans un autre accord annoncé jeudi, Encana Corp, le plus grand producteur de gaz naturel au Canada, et la société étatique China National Petroleum Corp ont accepté de négocier une joint-venture pour développer des gisements de gaz de schiste appartenant à l’entreprise canadienne et situés dans le nord de la Colombie-Britannique.

La compagnie minière canadienne Cameco Corp a annoncé qu’elle avait conclu un accord préliminaire qui pourrait mener à approvisionner en uranium les usines en cours de construction par China Guangdong Nuclear Power Holding Co.

Source : Konaxis