Selon le rapport, la Chine s’en sort plutôt bien notamment dans les secteurs de l’économie intérieure, du commerce international, de l’emploi, des finances publiques, du marché du travail et e l’infrastructure scientifique.

Le rapport a montré que la performance de la Chine n’a pas été positive dans l’investissement international, la législation commerciale, les pratiques de gestion, la santé et l’environnement.

Les défis de la Chine pour 2009 ont été listés : ils comprennent la poursuite des réformes dans le secteur financier, l’adaptation à la situation compliquée de l’économie mondiale, la création de plus d’opportunités d’emplois pour une main d’œuvre en croissance et l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de l’investissement public dans l’infrastructure.

Les Etats-Unis occupent toujours la 1ère place du classement qui comprend 57 pays. Hong Kong a échangé sa place avec Singapour pour se placer à la seconde position et il est noté qu’elle est en train de « réduire l’écart » qui la sépare des Etats-Unis.

Un impressionnant bond en avant a été effectué par l’Indonésie, passée de la 51ème à la 42ème place, tandis que l’Estonie a perdu 12 places pour se placer à la 35ème place.

D’autres pays ont dégringolé dans le classement, comme la Colombie (51ème), la Grèce (52ème) et Taïwan (23ème), qui ont perdu 10 places chacune, suivies par la Roumanie (de la 45ème à la 54ème place).

Selon l’Ecole de Commerce de Lausanne, la compétitivité ne réside pas seulement dans la croissance ou la performance économique mais doit prendre en considération les « facteurs légers », comme l’environnement, la qualité de la vie, la technologie et le savoir. Le classement est fait en combinant quatre facteurs de compétitivité : la performance économique, l’efficacité gouvernementale, l’efficacité commerciale et l’infrastructure.

L’Annuaire Mondial de la Compétitivité de l’IMD est publié depuis 1989.

Source : Konaxis