BAIC a offert plus de liquide et a demandé moins de subventions gouvernementales que d’autres concurrents, mais il a échoué parce qu’il n’est pas arrivé à un accord avec General Motors sur les droits de propriété intellectuelle des designs et de la technologie automobiles, a déclaré son Président Xu Heyi vendredi à Pékin.

BAIC a offert 660 millions d’euros pour le rachat de 51% des parts d’Opel. L’enchère a demandé 2.64 milliards d’euros dans des garanties de prêts gouvernementaux.

Selon la proposition révisée de Magna, son partenariat avec OAO Sberbank investirait près de 500 millions d’euros pour 55% des actions d’Opel. La proposition demande 4.5 milliards d’euros de garanties de prêts de la part des gouvernements européens. Un autre concurrent, RHJ, a offert 275 millions d’euros et a demandé près de 3.8 milliards de garanties de prêts en échange de 50.1% des parts de la compagnie. GM va continuer les pourparlers avec Magna et RHJ, a déclaré le constructeur dans un communiqué publié hier.

Même si BAIC avait eu Opel, elle aurait rencontré beaucoup de difficultés à cause de l’énorme fossé technologique et managérial qui sépare les deux parties. Il serait plus utile pour lui de racheter d’autres constructeurs automobiles à l’intérieur de la Chine pour aider à son expansion au stade actuel, a déclaré un analyste.

Les tentatives précédentes des constructeurs automobiles chinois pour s’étendre à l’étranger n’ont pas abouti. La filiale sud-coréenne de Saic Motor Corp., l’acquisition la plus importante d’un constructeur automobile chinois à l’étranger, a été placée sous contrôle judiciaire en février, frappée par les différends syndicaux et la chute des ventes de véhicules sportifs.

Source : Konaxis