Apple aurait déposé une plainte contre Qualcomm à Pékin, car elle accuse ce dernier d’abuser de sa position dominante dans l’industrie des puces et demande une compensation de 1 milliard de CNY pour les pertes économiques subies.
Dans le même temps, Apple a soulevé une autre poursuite contre Qualcomm, affirmant que Qualcomm a manqué d’assurer sa promesse de fournir des licences de brevets nécessaires en grande quantité et à des prix abordables.
Commentant ces nouvelles, Qualcomm a indiqué par un email aux médias chinois locaux que la société n’a pas encore vu l’affaire soulevée par Apple au tribunal en Chine. Cependant, Don Rosenberg, vice-président exécutif de Qualcomm et avocat général, aurait dit que la société avait bien suivie les règles éditées par les autorités de réglementation chinoises en 2015 et que la compagnie aurait fourni les mêmes conditions à Apple qu’à ses autres clients. Rosenberg a déclaré que Qualcomm va défendre son cas à la cour chinoise.
Avant cela, la Federal Trade Commission des États-Unis a soulevé un procès contre Qualcomm le 17 janvier 2017, affirmant que Qualcomm maintenait sa position de monopole sur le marché des puces pour smartphones en utilisant des méthodes qui enfreignent les principes de concurrence loyale.
Apple a également poursuivi Qualcomm aux États-Unis, demandant une compensation d’un milliard de dollars.
Qualcomm est confronté à des défis juridiques partout dans le monde. En décembre 2016, les autorités sud-coréennes ont infligé une amende de 858 millions de dollars à Qualcomm pour avoir violé les lois antitrust, une décision que Qualcomm nie encore. En février 2015, Qualcomm a été condamné à une amende de 975 millions de dollars par les autorités chinoises pour avoir abusé de sa main mise technologique en imposant des frais excessifs.
